Pouvez-vous nous décrire les missions de la Smart Building Alliance ?
La SBA est une association loi 1901 qui a pour vocation le développement des smart building au sein de la smart city. Contrairement à une organisation professionnelle classique, elle réunit tous les acteurs qui interviennent dans la conception, la réalisation et l’exploitation du bâtiment. Parmi les 200 membres, il y aussi bien des constructeurs, des bureaux d’études, des sociétés d’informatique, de réseau, de télécom et d’énergie. Par exemple, nous avons pour membre à la fois Bouygues Immobilier, Construction et Energies & Services.
Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est un immeuble intelligent ?
C’est un bâtiment communicant et contrôlable dont l’infrastructure réseau est évolutive et interopérable. Le bâtiment devient ainsi une plateforme de services qui peuvent évoluer sans être obligé de modifier l’existant. Pour le propriétaire, c’est la garantie de pouvoir faire évoluer son immeuble avec les avancées technologiques, une évidence qui n’était pas encore de mise dans le bâtiment.
Les services permis par l’immeuble intelligent sont illimités mais parmi les plus évidents, on peut citer l’économie d’énergie, l’amélioration du confort des occupants et l’optimisation des espaces. Par ailleurs, l’entretien du smart building est facilité grâce à une maintenance prédictive.
Un des objectifs est de faire des économies d’énergie et d’améliorer le confort ?
C’est effectivement un bénéfice important. L’occupant, ou l’employé dans le cadre d’un bureau, va pouvoir adapter son environnement de travail à ses préférences et à ses besoins, par exemple en réglant individuellement l’éclairage, la température ou l’ergonomie du poste de travail. La vie de l’employé est améliorée et en même temps on va éviter de chauffer ou d’éclairer quand il n’y a personne ce qui va permettre de faire des économies d’énergie substantielles.
Le smart building favorise aussi la modernisation des espaces de travail ?
Il en est même la condition. En créant des espaces adaptés au type d’activité, comme le collaboratif, l’isolement ou le partage, non seulement on améliore la productivité mais aussi le bien-être de l’employé et l’entreprise fait des économies sur les mètres carrés loués. Aujourd’hui, la moitié des espaces de bureau sont inoccupés à un instant T.
Quel est le rôle de l’ordinateur portable dans ce dispositif ?
Il va être la clef de l’interaction entre l’employé et l’espace de travail. Il pourra ainsi régler les paramètres de confort (la température, le niveau d’éclairage…) au travers d’une interface Web. Mieux, en connectant son ordinateur portable au réseau, il pourra faire évoluer son environnement de travail automatiquement et régler l’ergonomie, la hauteur du bureau par exemple. L’immeuble intelligent sera même en mesure d’offrir des services de conciergerie à la société, et donc à chaque employé, par le biais de son ordinateur. Il peut s’agir d’un service de pressing, de repas, de boissons, et même d’activité culturelle ou sportive.
En fait, la mobilité que permet un notebook léger, performant et polyvalent est une des clefs du fonctionnement ?
La mobilité au sein de l’entreprise est une des évolutions essentielles que permet l’immeuble intelligent mais cela nécessite aussi un outil informatique adapté pour l’employé. Déjà, il doit l’accompagner dans les différents espaces, s’y connecter simplement et en toute sécurité, et surtout c’est lui qui va interagir avec les locaux. Les ordinateurs HP professionnels ont su évoluer pour s’adapter à ces exigences et typiquement des modèles comme l’EliteBook x360, allient mobilité extrême, performance et versatilité à un déploiement en grand nombre dans un immeuble intelligent.
Pourra-t-on réserver les espaces par son notebook ?
La réservation des espaces se fera par le notebook qui communique avec l’immeuble intelligent. On peut très bien imaginer que lorsqu’une réunion est acceptée dans Outlook, l’espace est automatiquement réservé et préconfiguré pour les besoins spécifiques de ce travail, avec une liaison en vidéoconférence et une lumière plus tamisée par exemple. Même sans aller jusqu’à un telle vision d‘avenir, il est certain que l’optimisation des espaces va de pair avec une informatique hautement mobile comme le proposent les notebooks HP et un immeuble intelligent, capable de fixer des règles et d’agréger toute les contraintes.
Peut-on dire que le smart building permet une optimisation des espaces de travail et une amélioration des conditions de travail ?
C’est un cercle vertueux dans un écosystème complexe. Chaque partie prenante doit y trouver son intérêt : l’employé par de meilleures conditions de travail et l’entreprise par des économies non négligeables et une meilleure productivité. Cependant, il faut bien voir que la priorité réside dans le bien-être et l’efficacité de l’employé car les coûts salariaux représentent 90% des dépenses alors que la location et les frais généraux ne représentent que 10%.
En franchissant un pas supplémentaire, est-ce que le smart building peut relier l’entreprise et l’employé à la cité par l’ordinateur ?
J’ai déjà évoqué les services de conciergerie mais c’est surtout la mutualisation qui ouvre des perspectives avec la smart city. Ainsi, il sera possible de partager avec d’autres entreprises et la ville des places de parking selon l’occupation et même de mutualiser des espaces de travail dans un bâtiment ou dans un groupe d’immeubles.